
Philippe Drobinski
Directeur de recherche au CNRS
Informations
- Fonction
- Directeur du centre interdisciplinaire Energy4Climate et Professeur à l’École Polytechnique
- Profil LinkedIn
- Biographie
- Philippe DROBINSKI est directeur de recherche au CNRS, professeur à l’École polytechnique et chercheur au Laboratoire de Météorologie Dynamique. Ses recherches portent sur la variabilité et les tendances climatiques dans la région euro-méditerranéenne avec un intérêt particulier pour les ressources en eau et en énergie. Entre 2016 et 2024, il dirige le Laboratoire de Météorologie Dynamique. En 2019, il crée le centre interdisciplinaire Energy4Climate qu'il dirige depuis. Ce centre de recherche vise à répondre à la complexité systémique de la transition énergétique en lien avec le défi climatique. Il est auteur de plus de 170 chapitres de livres et articles dans des revues internationales. Au sein du MedECC (GIEC méditerranéen), il a été auteur principal du chapitre sur la transition énergétique du 1er rapport d'évaluation sur les changements climatiques et environnementaux dans la région méditerranéenne et a coordonné la rédaction d'un rapport spécial sur le nexus eau-énergie-alimentation-écosystèmes. Il est co-récipiendaire du prix Nord-Sud du Conseil de l'Europe décerné collectivement au MedECC en 2020. Depuis 2025 il coordonne le 2ème rapport d'évaluation du MedECC et est auteur du 7ème rapport d'évaluation du GIEC. En 2023, il été élu"academic fellow" de l'Institut Louis Bachelier, institution prestigieuse sur la finance durable en soutien aux grandes transitions sociétales. A l’École Polytechnique, il enseigne des cours de niveau master et cycle ingénieur sur le changement climatique et les énergies renouvelables et est responsable d'un programme de formation professionnel sur l'environnement et la maîtrise de l'énergie. Il est auteur du livre grand public "La météo... ennemie ou amie de la transition énergétique?" publié aux éditions EDP Sciences.
- Sa vision
- Pour moi, il n’y aura pas d’hydrogène décarboné pour tous les usages, car les besoins d’électrification sont immenses. Certains usages sont probablement stratégiques, car sans solution alternative, comme l’industrie, puis le transport aérien. Il y a donc d’abord un enjeu de priorisation (voir les rapports des travaux des Académies des technologies et des sciences sur ce sujet). Ensuite, il y a la question de la valorisation optimisée du surplus électrique renouvelable, en particulier photovoltaïque. La production d’hydrogène et de chaleur peut devenir un atout, à la fois pour valoriser un surplus sinon perdu car fatal et pour rendre service au réseau en permettant un meilleur pilotage de la variabilité du renouvelable injecté.